mardi 7 août 2012

CHAMPIONS!!!!!!!



Et bien au moins un français aura soulevé une coupe de rugby au pays du long nuage blanc!!!


Nous avons surclassé en finale les Harlequins sur score sans appel de 42 à 10. La rivalité entre les deux clubs est plus que palpable et d'actualité depuis que les Celtics ont remporté les trois dernières finales face à ces adversaires particuliers. La quatrième a été la plus accomplie avec une finale à sens unique.

Un essai du frenchie, le dernier ballon du match a conclu la fin d'une saison forte en émotions et en rudesse. Cette aventure est extraordinaire et ajoute à ce voyage une touche finale des plus agréables.

Je n'étais venu que pour jouer et je rentre médaillé. Une joie immense, un accomplissement collectif inédit (c'est la première fois qu'une équipe remporte quatre fois de suite le championnat), une célébration à la kiwie ;), bref un moment inoubliable.





Taka, he is the man!!

Au calme avec des officiels


A bientôt pour des nouvelles françaises cette fois.

mercredi 23 mai 2012

Around The World

Bon, quand je vous disais que la cravate et la chemise était parfois remisées au fond de l'armoire...
De temps en temps, une soirée à thème s'improvise en semaine et on a droit à quelques surprises le samedi qui vient. Cette soirée était baptisée Around The World, pour faire simple, venez habiller dans la tenue du pays qui vous est cher. Ma tunique était toute trouvée... J'en ai bavé!!



Un juke-box, des spécialités "culinaires" venues des quatre coins du monde, des gens déguisés, une ambiance chaleureuse ou chacun a pu raconter ses péripéties de découverte d'autres cultures.
Un remake de la finale a eu lieu, contre un maillot All Black et bien que le bras de fer ne soit pas ma spécialité, j'ai gagné, ce qui a eu le don de faire redoubler les vannes à propos de la vraie finale que les Bleus ont perdu. Mais c'est de bonne guerre.


Après le club-house, j'ai gardé ce maillot français sur les épaules pour la suite de la soirée en ville et j'ai pu me rendre compte de la réaction des gens vis-à-vis du rugby français et de la France en général. J'ai eu droit à tout: de la récente présidentielle au Rainbow Warrior, de Fabien Pilousse à Dhierry Dusaudoir (prononciation anglaise!!), des "bonjour, je m'appelle..." à "parlez vous anglais", des rencontres de coupe du monde maudite (pour eux ;) à l'affrontement du Haka. La palme va à ce cher inconnu qui voulait en venir aux mains pour la main, justement, de Thierry Henry lors du match de barrage pour la dernière coupe du monde de football. Hors sujet, n'est ce pas?! Pas tant que ça, le pauvre était irlandais ;)

mercredi 16 mai 2012

Ski Nautique En Attendant

Mt Cook au loin, le sommet le plus haut de Nouvelle Zélande


Un équivalent du ski nautique (planche à genoux in french).
Voyez comme ils prennent soin de moi.
Il y a quelques semaines, je fus convié par des amis à une petite escapade "ski nautique" sur Lake Benmore. Ce lac, le plus grand façonné par l'homme en NZ est juste en dessous Lake Tekapo et son eau bleue turquoise. Je connaissais déjà la route pour l'avoir fait lorsqu'Olivia était là en direction de Mont Cook (vous aurez les photos!!) et je ne fus pas déçu de la refaire sous un soleil fambloyant. La température de l'eau, elle, à l'opposée du rayonnement du soleil me fit me concentrer très très fort pour ne pas chuter car elle n'était pas froide... mais glaciale!



Pour une première, elle fut réussie. Pas de chutes au démarrage et quelques unes plus loin dans l'eau. Un plaisir inédit et partagé avec des gens charmants et très ouverts. Je ne suis plus surpris, 95% des gens que je rencontre sont comme ça. Les 5 autres % sont de ceux qui rentrent de travers dans les mauls ou bien qui tirent les maillots alors que l'arbitre a sifflé ;) Mais, finalement, ça se finit toujours bien au club house.
Encore une découverte, encore du plaisir. Vous en saurez plus sur ces premières fois prochainement.


Beauty, is it not?

Cela fait près de dix mois que suis parti. Certaines choses de France me manquent comme la vraie baguette craquante d'extérieure et moelleuse du dedans et pas ces baguettes de carton qu'ils osent appeler (et vendre!) "the French sticks", la blague. Ou encore, la charcuterie et ses vrais saucissons, pas ces répliques de plastiques qui défoncent les dents et l'estomac presque simultanément. Oui, je fais mon français ringard, snobinard, j'ai le droit de temps en temps, comme tout le monde. Sans rire, pour rappeler que tous ces petits détails qui font notre vie et que l'on zappe parce que trop quotidien ou trop commun, et bien, ces détails sont en fait de vraies petites pétites qu'il faut savoir apprécier en temps et en heure. Sachez que c'est ce que je fais ici, chaque seconde, pour ne rien oublier et tout vous raconter!
A ce propos, la saison de ski (le vrai ski sur neige hein!) commence dans trois semaines. Joli aperçu!

dimanche 13 mai 2012

We Are The Celtics!




Le terrain de Geraldine, avec leur maillot en étendard

Il y avait un certain parfum de vengeance, de colère avant d'entamer le dernier match de la phase aller face à l'équipe de Geraldine. En effet, ces deux dernières années, les Celtics se sont inclinés là bas dans la douleur, essuyant quelques comportements litigieux de la part de supporters à l'égard de mes coéquipiers samoans et tongiens.

Carte des équipes engagées dans le championnat
Pour vous expliquer au mieux le déroulement de cette journée et plus particulièrement une de mes journées rugby en Nouvelle-Zélande, je vais tâcher de vous la faire vivre du mieux que je pourrais via photos et anecdotes. Accrochez-vous, ça secoue, surtout les épaules tongiennes ;)
Alors première particularité, et non des moindres, dans la préparation de son sac le matin, il faut inclure le repassage du pantalon, de la chemise (merci à ma mémé de m'avoir appris étant petit) et le cirage de chaussures. Car oui, le rugby ici c'est sacré et on ne rigole pas avec les règles du club même si vous verrez plus tard que parfois des situations cocasses apparaissent. J'oubliais le lavage des chaussures de match qui peuvent vous coûter 5$NZ si elles ne brillent pas...
Le port du jogging du club est obligatoire pour les seniors A afin de se rendre au match c'est donc une sorte de colonie de petits (je parle pour moi!), surtout de grands hommes verts qui se retrouvent au club house pour attendre le bus. Le trajet est agréable car au loin on peut voir les montagnes du centre de l'île du Sud.

Arrivés sur place, prise de position dans les vestiaires qui sont... comment dire... d'un autre temps! après le traditionnel passage par la cabine d'entrée du stade pour récupérer le programme du jour.
Le discours des coachs après la première demi heure du match de la B vient mettre du sérieux et de la concentration sur tous les visages. Le kiné dont le surnom est the butcher (le boucher en français) saucissonne et palpe à tout va dans une atmosphère mentolée, camphrée presque universelle.
La première partie de l'échauffement est individuelle, ce qui m'était inconnu. Chacun prépare son corps à sa manière (stretchs, runs, warm up,...) avant de se retrouver en groupe pour une partie rugby assez spécifique basée davantage sur la préparation à du jeu de passe et d'évitement qu'à du jeu de contact. D'où l'importance de ne pas "zapper" la première partie car sur le terrain ça déménage vite et fort!
Le retour au vestiaire se fait sous les regards de la petite foule qui borde le terrain. On passe la tunique, un maillot vert au col rouge sponsorisé par une entreprise locale et... la marque de bière locale spécifique au sud de la Nouvelle Zélande, la Speights que nous retrouverons plus tard dans la journée.
Le match se déroule sans heurts. Après une mi-temps serrée 12-6, nous surclassons la deuxième pour gagner finalement 36-6. Le Frenchy y est allé de son essai personnel après une course de 50 mètres, ce qui a fait sourire le coach des arrières qui m'a appelé le Jonah White Lomu. LOL!!
La douche est, comme vous le savez, une légende urbaine pour les non pratiquants. Ici, elle est partagée avec l'équipe adverse. Deux équipes, une salle de 8 douches. Sans vouloir faire de vilain jeu de mots, il y avait la queue!!
Après cela, c'est préparation à la réception. Pantalons et chemises repassés, cravate nouée (merci pépé!), chaussures cirées et lacées, pull enfilé. Nous voilà parti pour un long moment de partage et d'échange. Très long. Le match se finissant vers 16h, les premières descentes durent jusqu'à 18h, heure des discours du capitaine de club (sorte de manager) qui reçoit et des quatre capitaines des équipes qui se sont affrontées (A et B). Enfin, l'attribution des points aux meilleurs joueurs par équipes. Chaque capitaine citant trois de ses coéquipiers, trois points au meilleur, deux au suivant et un au suivant (info perso, j'en suis à 4 depuis le début de la saison, 3+1, et je compte bien ne pas m'arrêter là).

Mes coachs et moi
(Nigel à gauche, Pene à droite, international tongien qui a joué face à la France en 1995 à la RWC)
Hier, en outre, nous avons partagé un moment de profonde tristesse lors d'un discours attenant émouvant. En effet, dans la semaine un jeune du club de Geraldine s'est tué dans un accident de voiture. La raison, elle est un fléau partout en Nouvelle Zélande, l'alcool au volant. Je tiens à préciser aux jeunes lecteurs qui liront ou pas ce post jusqu'au bout, que l'absorption d'alcool est dangereuse quand on ne la maîtrise pas. Aux autres plus âgés, je spécifie que l'alcool ici coule à flots, ça en est même parfois inquiétant. Après le club house de Geraldine, direction un pub de Geraldine, le trajet en car pas sec du tout puis l'arrivée au club house des Celtics et enfin le pub côté de Timaru qui ferme à 3h.
Pour faire simple, l'équipe est bien soudée chaque week end avec ça!

Un petit dossier pour la route!
Voilà un volet hebdomadaire de ma vie ici qui est beaucoup plus posée qu'elle n'a été jusqu'à maintenant. Un quotidien a refait surface pour un nouvel apprentissage de la culture locale. En outre, j'ai la chance de côtoyer beaucoup de tongiens (club et travail), ce qui rajoute une nouvelle façon de penser, de vivre. Un autre point de vue sur ce pays qui n'en finit pas de m'étonner.

Mati, notre pilier samoan aux 150 capes pour le club

mardi 1 mai 2012

Y'a Quelqu'un???

Y se passe plus rien sur ce blog!!!

Un petit retour en musique (musique d'ici, groupe kiwi) pour vous dire que TOUT va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Surtout loin des 18% de français bleus foncés...
Très rapidement et avant des posts plus "voyage": un rugby plus qu'agréable, 2ème du championnat (4 victoires, 1 défaite), un boulot plus que prenant mais passionnant, des échanges culturels, des activités encore inédites, un anglais en constante progression,...




Et faites comme moi, allez voter!!!

dimanche 18 mars 2012

Le vert réussit plutôt bien!


Un rêve de gosse se réalise. Un de plus, si j'ose dire, depuis mon arrivée en août dernier.

Premier match de rugby en Nouvelle Zélande. Première victoire. Premiers tampons de tongiens. Premier essai. Premier trophée. Première troisième mi temps kiwi. Ca en fait des choses à raconter...
Après un trajet d'une heure entre Pacifique d'un côté et plaines remplies de moutons de l'autre, le bus s'est arrêté au stade d'Omaru où l'équipe locale s'échauffait dans les vestiaires. Un peu surpris car le temps était au beau fixe mais bon, la Nouvelle Zélande est championne du monde alors je ne dis rien...


Dans nos vestiaires, un dessous de tribunes décrépit sentant le camphre à en vomir, la tension monte. J'apprends que l'on joue pour une coupe que les deux clubs se disputent chaque année. Okay!
Après ça, Rooster, le premier centre (ici second-five), tongien, m'explique qu'en face, tous les joueurs sont soit maoris, soit tongiens, soit samoans, soit fidjiens, des islanders quoi. Aucun pakeha. Il m'explique que leur jeu est très... physique. On retient d'ailleurs d'eux, les plaquages dévastateurs qu'ils infligent à leurs adversaires. J'allais être servi!

Maillot aux couleurs de Coulommiers, ça m'a pas trop changé!

60 minutes à l'aile, 20 minutes au centre, quand je vous disais que j'en ai mangé de l'islander!! Nous avons marqué d'emblée 3 essais en 20 minutes, ce qui nous a aidé à gérer le match par la suite. Durant le match, l'anglais ne m'a pas trop dérangé au moment des annonces et autres appels mais nos 9-10-12-13 sont tongiens donc parfois ils se parlent entre eux dans leur langue natale et oublient de changer quand ils s'adressent à d'autres. Il y a des fois, j'étais déconnecté!! Au final, victoire 31-12 et tout le monde était content. Plusieurs sentiments se sont faits ressentir tout au long de ce périple rugbytouristique. De la joie, de la prise de conscience de ce qu'il se passe, de la fierté et j'en passe. Je m'applique surtout à profiter de chaque moment qui passe. Ce sont des moments à chaud qui s'ancrent pour former des souvenirs à vie. Heureux!
Une fois rentré, au club house, qui se trouve à moins de 500 mètres de ma colocation (aie aie aie!!), les "Max" ont remplacé les "Frenchy" et en ce jour de Saint Patrick, nous n'avons pas fait que boire de l'eau. La soirée s'est finie dans un des night clubs locaux où les joueurs ont leurs entrées. Pour preuve, nous sommes tous rentrés en claquette ;)
Le prochain entraînement est mardi et j'ai déjà hâte d'y être. Ce très bon moment en appelle d'autres, je le sens!!

vendredi 16 mars 2012

Une pression s'il vous plait!!!


En ce jour si particulier de la Saint Patrick, j'endosse pour la première fois un maillot de rugby néo-zélandais. Dans quelques heures, un des objectifs de ma venue ici sera réalisé! Je joue désormais au Celtic Rugby Club de Timaru et nous avons un warm up game face aux Old Boys d'Omaru. L'équipe est sympa, jeune et... athlétique. Derrière, ça galope vite et bien, ils ont tous un côté Quade Cooper balle en main c'est rigolo. Avec mon style de jeune Vincent Clerc face à Jonah Lomu (si si, souvenez vous!!) je fais plutôt timide mais les coachs m'ont fait confiance pour ce premier match.



Bref, une petite pression se fait ressentir quand même. Premier match de rugby depuis près de 7-8 mois, ça fait long. Et avec une préparation à la kiwi qui plus est, si vous voyez ce que je veux dire.
Tout ça pour dire que ce sera un week end de pressions bien agréable tout de même.


Une petite grande pensée aux "moins de 15" de Courbevoie qui, ce week end, se frottent à l'élite au Super Challenge de France d'Agen. Allez les minots!!

dimanche 11 mars 2012

De la musique!!

Voilà un titre de Mumford & Sons que le coloc de Queenstown passait en boucle. Un bon son folk venu d'outre Manche. A déguster sans modération!

samedi 10 mars 2012

Christchurch, enfin...

La boucle est bouclée. La route Queenstown-Invercargill-Dunedin-Christchurch finit. Détails de ce nouveau périple un peu plus tard... Mais d'abord, Christchurch!

Froid dans le dos...


Après avoir entendu des descriptions de cette ville durement touchée par de nombreux tremblements de terre depuis maintenant plus de deux ans et un gros choc l'année dernière, j'ai enfin pu me rendre compte moi même de son état.
L'entrée sur Christchurch est d'abord bordée de multiples magasins et centre commerciaux. Une sorte de gigantesque zone industrielle linéaire. Puis, plus on se rapproche du centre, plus on voit de terrains vides cotoyés les enseignes et leurs parkings. La terre y est retournée et on peut voir des morceaux de béton jonchés le sol.

Toute la zone rouge est fermée au public


Le centre est lui même fermé (Red Zone) et visible seulement derrière de grandes volées de barrières métalliques. Le son des machines de chantier retentit dans ce vide un poil gênant. De nouveaux quartiers fabriqués en containers ont pris place proche du centre. Au loin, on aperçoit Cathedral Square, l'un des monuments phares de la ville. Celle-ci ne devrait d'ailleurs pas être reconstruite totalement, voire définitivement disparaître tout comme le flambant neuf stade des Canterbury Crusaders, l'AMI Stadium.
Les assurances sont très peu enthousiastes pour reconstruire rapidement car la terre tremble souvent et à des échelles non négligeables. Un quake de 3,8 a eu lieu lors de notre visite mais nous ne l'avons pas ressenti.
Cette ville a une apparence plate ce qui diffère de Dunedin ou d'Auckland. Toutefois, on aperçoit au Sud Est, les hauteurs de Banks Peninsula.

Un design soigné malgré les matériaux utilisés


Finalement, on se rend compte que cette ville est encore bien vivante par les coureurs, les joueurs de netball et les rugbymen qui l'occupent du matin jusqu'au soir. Sans parler des marcheurs qui parcourent les allées du jardin botanique. Et aussi, des centres commerciaux bondés qui gravitent autour du centre fermé.
Bref, je crois aussi sur parole mon collègue tongien, Nitti, qui m'affirme que Christchurch bouge toujours par ses night clubs et pubs renommés.

Les devantures des magasins bloquées, un centre ville fantôme...
Après le départ d'Olivia, repartie en France, je suis actuellement "builder" (traduction que j'aime bien, constructeur) à Timaru, 160 kilomètres au Sud de Christchurch où j'ai quasi repris une vie normale. Rugbyman, travailleur, sédentaire.

samedi 11 février 2012

QUIZZ

A l'occasion d'un match de pré-saison entre les Otago Highlanders et les Waikato Chiefs, je me suis (re)rendu compte de l'engouement des gens pour leurs héros. Ces héros très abordables lors de la fin du match comme vous le verrez.


La rencontre s'est tenue sur le stade du Wakatipu Rugby Club à Queenstown, lieu de mes premières chevauchées rugbystiques depuis les quelques touch rugby à Katikati. Le stade est situé dans le centre ville, à la vue de tous et à flanc de montagne. Vraiment très agréable et surprenant. La pré-saison ici se compose de... touch rugby et c'est tout pendant trois semaines. Des idées pour François ;) L'ambiance est bonne entre nous même si alimentée par les commentaires sur Leur Coupe du Monde qui commencent gentiment à me faire craquer. Non, il m'en faut plus quand même. Je reprends donc le rugby ici en attendant de me fixer dans un club de Christchurch le mois prochain. Les gens que l'on croise ici sont tous ouverts pour échanger sur le temps, sur leurs expériences, les choses à faire, le rugby, la France aussi. Cela change tellement de l'état d'esprit parisien renfermé sur soi-même, mais je ne sais pas pourquoi je parle de Paris!! Les journées passent vite et le temps se rapproche pour le retour. Plus près de la fin que du début maintenant...

La première personne qui trouve les noms et prénoms de mes nouveaux copains recevra un porte clé décapsuleur kiwi... A vos commentaires!!










vendredi 27 janvier 2012

KAHURANGI National Park

Premier spot sur l'île du sud. Première grosse claque.




Un Kea nous a fait le plaisir de partager notre repas

Le choix a été difficile entre Abel Tasman National Park et Kahurangi National Park. Deux monstres du patrimoine néo zélandais. Nous avons opté pour la montagne plutôt que la mer. C'est un raccourci que les gens utilisent ici. L'un, la mer, l'autre, la montagne. Un arrêt à Kaiteriteri pour piquer une tête quand même sur une crique touristique qui est restée belle et préservée malgré le monde. Après ça, direction la montagne. Et dans notre cas, merci le 4*4.





Un brin de Loeb en nous ;)





Nous nous sommes dirigés vers Cobb Valley dans Kahurangi. Un détour plus que renversant. A commencer par la route qui nous y a conduit. A une voie, goudronnée pour commencer, puis unsealed (en graviers), très près du vide et en même temps très près de la roche. Un rally qui montait, qui montait...










Et puis la claque, ZE claque! Jugez plutôt.

Coucher de soleil sur Cobb Reservoir


J'ai l'impression de vivre dans une maquette depuis l'arrivée sur l'île du sud. Vous verrez avec ce qui suit...

Vue du Mt Peak

Lake Peel


Bonus:

Vous qui n'avez pas de neige en hiver, en voilà d'été de NZ

jeudi 19 janvier 2012

La Traversée


Un des derniers panoramas de l'île du nord. Avec les inévitables moutons!

Sur la route, il est difficile de garder le cap Internet. Les nouvelles arrivent en retard et au compte goutte... Une fois que je serai de nouveau posé, je ne manquerai pas de vous donner les détails du parcours qui nous a conduit jusqu'à Greymouth en ce vendredi 20 janvier. Au menu dans le désordre : camping entre amis sur Coromandel Peninsula, jet-boating sur Whitianga Harbour, découverte de la capitale néo-zélandaise, kayak sur Lake Taupo, quelques raffuts par le temps qui a décidé de faire des misères, randonnée en tout genre dans des endroits somptueux. En ce qui concerne cette dernière chose, il est vraiment fabuleux de pouvoir se perdre parfois dans les montagnes sans croiser la moindre personne, sans apercevoir la moindre route, sans voir la moindre habitation. Comme si nous étions les premiers à découvrir certains endroits, qui plus est, des endroits magnifiques. J'oubliais dans ma liste le partage de moments vraiment sympas, authentiques, avec des gens plus que charmants. L'invitation à partager Noël en famille, un jour de l'an pluvieux sous le signe de fish and chips maison, des rencontres et des contacts qui se partagent pour vraiment mettre les gens à l'aise. Comme si on était à la maison partout où l'on passe. Vous me direz, c'est un peu le cas avec le lit dans la voiture ;)


La bête...




Bref, j'aurais donc le temps de vous embêter longuement plus tard. Ce post pour vous montrer l'arrivée sur l'île du sud. Que d'émotions!!
Chemin labyrinthique entre îles et péninsules à bord du ferry. Une mer calme comme douce et une verdure à couper le souffle dans le chenal. Un mix entre ces couleurs dosé à la perfection avec en fond un vent frais et un soleil fort. Des sensations (encore!) inédites... C'est beau!

Concernant le rugby, la saison commence dans quelques semaines. On est plus près du commencement que jamais. Cependant, pour cause de voyage prolongé ;) je ne commencerai que dans un mois. Un de mes amis sur Kati Kati qui a grandit et vécu à Christchurch m'a passé le numéro de quelqu'un pour trouver un club plus facilement. Un certain Mr John McCaw, l'oncle de celui qui a été l'ennemi rugbystique français numéro un en octobre dernier... Si avec ça je n'arrive pas à jouer au rugby!!!
Car oui, Christchurch est mon prochain chez moi (pour l'instant). Une façon d'aider comme je peux les gens d'ici après les dégâts des tremblements de terre. J'ai lu dans le journal qu'il y en avait eu 9500 en 500 jours depuis le premier gros en septembre 2010. Le centre-ville y est toujours fermé et gardé par l'armée pour éviter de nouveaux effondrements... Je vous dirai ça quand j'y serai.
En attendant, on the road... Again!!