lundi 31 octobre 2011

Un peu d'Irlande à Kati Kati

Ce vendredi dans le cadre du festival de musique de Tauranga, j'ai eu la chance d'assister à un concert de musique traditionnelle irlandaise. Pauline Scanlon a enchanté les personnes présentes par sa voix puissante et génératrice d'émotions. Accompagnée d'un guitariste, d'un contre bassiste et d'un accordéoniste, je me trouvais durant deux heures comme en Irlande. Quelques irlandais du coin se sont improvisés danseurs celtiques et ont ajouté un grain de folie à ce spectacle.
Anecdote du week end, en attendant la suite... La Nouvelle Zélande est un pays dans lequel réside seulement 4,5 millions d'habitants. J'ai pu en faire l'expérience en rencontrant la cousine germaine de Tony Marsh... Quelle coïncidence!! Celle-ci m'a expliqué quelque peu la vie de son cousin néo zélandais international français. Ce fut très chouette.
Une rencontre comme il n'en existe qu'en Nouvelle Zélande. Et oui, ça n'est pas tous les jours, en France, que l'on se fait alpaguer par la moitié des gens que l'on croise pour se faire demander d'où l'on vient, si on se plaît ici, ce qui nous passionne, si... bref... J'ai dû encore faire trois quatre interviews ce vendredi soir ;) Ce qui n'est pas pour me déplaire.
Une petite vidéo trouvée sur Internet pour vous faire partager ça, même si ça ne reflète pas le côté intimiste du concert auquel j'ai assisté.


jeudi 27 octobre 2011

Grandiose...

Avant de commencer ce post, je tiens à vous signaler qu'il a fallu que j'attende un bon petit moment avant de me me mettre devant l'ordinateur. En effet, les heures de travail sont telles qu'elles ne laissent place qu'à la douche, la mangeaille et LE dodo. La semaine dernière, nous avons fait 52 heures en 5 jours. Et cette semaine se poursuit sur les mêmes bases... Mais attention, pas de plaintes ni de lamentations dans mes propos, juste de l'information...


La fatigue est d'autant plus difficile à gérer cette semaine car le week end de la finale est passée par là.
Au début, je me demandai comment je pourrais vous retranscrire ce que j'ai ressenti avant, pendant et après cet événement. Je me le demande encore. Alors oui, vous aurez des mots sur ce rugby que nous avons produit, sur tous ces gens que nous avons croisé, sur ces All Blacks qui sont désormais l'égal des Dieux, sur cette pression durant les dernières minutes, sur cette explosion (pas d'autres mots!!) de joie, de soulagement au coup de sifflet final.
Des anecdotes, voilà ce que vous aurez car il faut encore que je mûrisse cette expérience pour pouvoir la restranscrire, qui plus est, à un clavier avant vous, en vrai.



Bref. Deux maillots bleus se balladant sur Queen Street (les Champs Elysées locaux) à six heures du coup d'envoi. Bin les rues étaient déjà pleines. On aurait dit un enterrement. Tout le monde en noir. Mais des sourires sur tous les visages. Des attitudes qui ne trompent pas sur cette attente qui prendra fin d'ici à quelques heures. Des motos défilent au milieu de la foule. Des animations garnissent un peu plus l'espace. La rue est fermée mais déjà l'on s'y sent à l'étroit. Chaque personne croisée vous lance un regard plein de défi, vous jette un "Go All Blacks" à la figure. La frénésie s'empare de chacun chaque seconde qui nous rapproche du match. On croise quelques français, perdus, comme nous. On cherche quelque réconfort à oser un "Allez les Bleus!". Aussitôt des têtes se tournent.
Aucun geste agressif, aucune attitude déplacée.

Les photos, les poignées de main, les embrassades prennent place spontanément dans ce cortège rugbystique. Les ballons volent, les drapeaux flottent. Déjà des maillots s'échangent.
Le temps passe... Lentement...
Et puis, vint ce moment. Assis devant un écran géant sur les hauteurs de Queen Street (les 3 fan zones étant full depuis longtemps), entourés d'une immensité noire, nous y voilà. Les immeubles sont pris d'assaut, les arbres aussi. Pas un centimètre carré de libre sur une bonne distance. Tout le monde retient son souffle. Les images arrivent. Quelques cris éclatent.

Les hymnes suivis du haka sont un moment très très fort. La Marseillaise à peut être dix personnes maximum sonne un peu vide au milieu de tout cela. God defend New Zealand est repris par tout un peuple, toute une nation. Beaucoup de coeur et d'intensité durant ce Haka. Quoiqu'un peu défraîchi devant l'audace et ce nouveau challenge que nous proposent nos joueurs. Quelle folie! Quelle aventure! Quelle ...
Ca y est, je commence à ne plus savoir quoi dire. A ne plus trouver les bons mots. A me répéter...

Cétait magique. Ce match si serré enlevé d'un pouce de pied par un All Black qui pêchait dans la Waikato River en début de Mondial. Cet essai rageur de notre capitaine héroïque. Ce silence impressionnant après celui-ci. Et cette libération à quatre minutes de la fin du match. Et cette possession qu'ils font durer comme pour nous narguer.
Je lève les yeux au ciel. Mes mains se joignent sur le sommet de mon crâne presque mécaniquement. Mon regard est fixé sur l'écran. Ma vision périphérique me permet de déguster à petite dose l'ivresse qui habite maintenant tous ces gens. Je prends le temps de faire le point, ici, maintenant. Ca fait presque deux mois que je suis ici. Malgré ma déception d'avoir vu les Français laisser échapper ce Graal encore une fois, je ne suis pas malheureux. Non. Je pense à ce que je suis entrain de vivre. Je profite de ce moment. Je m'imprègne des sons, des gens autour, de ce sentiment de joie qui transpire de chacun d'eux. Ces sourires, ces embrassades, ces cris. Au même titre que ces gens qui captent ces instants magiques grâce à leurs appareils photos et leurs caméras, je tente de capturer chaque onde qui passe. Bientôt, je me perdrai au milieu de ces gens, je discuterai du match, on nous prendra encore plus en photos, on nous chambrera davantage. Mais là, non. Arrêt sur image.

Voilà, qui est fait. La descente de la rue principale d'Auckland s'est faite tout doucement, répondant aux nombreuses sollicitations dont nous avons fait preuve de la part de gens heureux, de gens "pompètes", d'ivrognes, de jeunes, de maoris, de vieux, de grands, de tous ces néo-zélandais chavirant pour ce sacre mondial qui au vu de l'ensemble du tournoi est amplement mérité.

              

La nuit a été courte...



Retour à North Harbour, lieu de la maison de l'amie du collègue du boulot, à 6h. Short sleep...
Je laisse Benoît à la maison et reprends vers 11h le chemin de la maison.
Quelle expérience!!
Il y a des instants dont on se souvient toute une vie. Ce voyage en fera partie. Ce moment y sera pour beaucoup.



samedi 22 octobre 2011

Ze Dream...

Bon, alors voilà, c'est l'histoire d'un mec. Il décide de faire un voyage dans un pays à l'autre bout de la Terre. Ce voyage coïncide, par hasard, avec un événement très important dans un domaine qu'il affectionne tout particulièrement. Cet événement prend fin par une confrontation particulière. Pays hôte dans lequel ce mec fait son voyage. Pays de coeur, en l'occurence, le sien. Bah il est pour qui alors le mec?

Sentiments mitigés à l'orée de cette finale particulière. Le XV de France que je soutiens depuis le début malgré sa marque de fabrique digne du rugby anglais des années 80 et le XV à la fougère argentée, véritable religion de tout un pays au jeu fluide et attrayant, se rencontrent une deuxième fois pour un titre mondial plus que prisé. Mon coeur chavire. Et pour cause...

Si la Nouvelle-Zélande gagne, la fête sera énorme, l'ambiance et les gens davantage formidables, un effet d'apaisement se fera sentir pour ce pays qui mine de rien n'a gagné qu'une coupe du monde. Mais je vous raconte pas les moqueries au retour au boulot.
Si la France gagne, la fête sera énorme (pour nous), l'ambiance et les gens un peu moins formidables ;), le fait de pouvoir à chaque conversation placer "I am from France, you know, the new world cup champions!!" et enfin une coupe du monde dans la musette.

Le compte à rebours est, quoiqu'il en soit, lancé. Tout le monde ne parle que de ça. Il n'y a pas cinq minutes de conversation qui ne tournent pas à la future confrontation des bleus contre les blacks. Et on en rajoute à chaque fois.
Un camion porte contener vient chercher sa marchandise. Sur son pare chocs arrière trône une petite phrase genre "Go the All Blacks!" et bah je me sens obligé d'aller marquer, à la craie bien entendu, "Go France!", en gros. juste à côté. Idem sur le tableau velleda de la salle de pause. Et je ne vous raconte pas tout ce que l'on peut entendre sur nos Frenchies et nos visages plein de larmes dimanche soir...

Malgré cette douce animosité naissante, cela n'entâche en rien l'hospitalité et le coeur gros comme ça de nos hôtes. Benoît et une collègue nz quittent le travail ce week end, Benoît pour retrouver sa belle la semaine prochaine sur Auckland, et Jo-Anne pour un autre emploi. Ce fut donc en bonne compagnie, autour de quelques verres et d'un billard dans un club de Kati Kati que nous nous sommes retrouvés pour un très bon et chaleureux moment. Dany, un collègue, nous demanda alors quels étaient nos plans pour la finale. Voyage jusqu'à Auckland, posage du van, visionnage du match à la Fan Zone, consolation de nombreux supporters Blacks ;), nuit dans le van et retour pour moi le lundi.

"What?! Vous n'allez pas encore dormir dans le van, surtout pas après la finale!"
"Ah bah si, on l'a déjà fait, t'inquiètes"
"Demain, je donne un coup de fil, vous dormirez mieux. C'est à deux pas du centre ville, les bus sont gratuits, vous aurez beaucoup de place, c'est une grande maison, ma pote est super sympa,..."
"Euh... Ok!"
Voilà, un exemple parmi d'autres de la gentillesse qui habite les gens ici. Pas de préjugés juste une amicale spontanéité pour te mettre à l'aise. Juste comme ça.
"C'est pas pour ça qu'on te laissera gagner dimanche Dany, tu sais?!" Et c'est reparti... 
Nous voilà fin prêts pour une nouvelle aventure qui fout le palpitant à 10000.


Autre nouvelle. Je me mets au Cricket mercredi soir prochain. En attendant le rugby, qui dit mieux?? ;)

mardi 18 octobre 2011

OUFF!!!

J'ai montré le chemin pour la finale ;)


Aucun commentaire sur le match, si ce n'est que les Gallois n'ont pas voulu jouer de finale de coupe du monde... Pas faute d'avoir fait des cadeaux.
Bref, on y est et on savoure. Malgré les commentaires incessants des collègues sur notre non-jeu (chicken scared!) et les railleries de la presse internationale, le XV de France est en finale de coupe du monde. Qui l'eut crû?



Le match a donné lieu à un mélange de films d'horreur à l'américaine qui se termine bien avec un second rôle qui prendrait la place du premier. Heureusement, le Strand, la place où faire la fête sur Tauranga a aidé à faire passer la pilule ;) et de belle manière.


Quand je vous disais que c'était la jungle ici!


Durant la journée, nous avons fait une ballade de 4h dans les montagnes derrière la maison. Traversées de rivières, escalade de racines, chemins boueux, pluie, soleil, arcs en ciel... Ce rendez vous avec la nature a été plus que parfait pour préparer l'âpre et étoufffant match du soir. Quelques photos.


Je ne les présente plus ces paysages... So Beautiful! 




dimanche 16 octobre 2011

Volunteers



Nous nous sommes inscrits comme volontaires pour participer au nettoyage des plages de Mont Manganui près de Tauranga. Des galettes de pétrole souillent celles-ci et, aux dernières nouvelles, ça n'est pas prêt de s'arrêter car le bateau commence à se scinder en deux...
Triste de voir ce petit paradis pour surfeurs et amoureux de la nature en danger.






Les bateaux continuent de se rendre au port de Tauranga





samedi 15 octobre 2011

Haka

Petit moment de détente avant de trembler pendant les demies finales!!
A dégustez sans modération ;)

mardi 11 octobre 2011

Carto(o)n Rouge

J'ai trouvé ça sympa, dans le journal du coin...



Moins sympa en revanche, dans ce même journal, les nouvelles du Rena, le super tanker, échoué sur les récifs près de Tauranga. Un premier réservoir est percé et déverse sa m... dans un site réputé pour sa faune et sa flore marine.
Un ministre néo zélandais qualifie cette marée noire comme l'une des pires catastrophes écologiques du pays. Et le temps n'est pas un allié précieux, loin de là. Les vents sont violents et la pluie incessante.
Peut être répondrons nous présents à l'appel aux volontaires pour commencer à nettoyer les plages? Le temps n'est pas propice à la cueillette d'avocats vous l'aurez deviné donc nous utiliserons le notre pour une bonne cause...

dimanche 9 octobre 2011

Sondage

En pleine préparation d'élection en France (primaires socialistes et prochainement présidentielles), je me suis mis à la mode du sondage. Un petit clic qui ne fait pas perdre de temps pour savoir ce que vous pensez en France...

Wales Fiji

Comme dit précédemment, on s'attendait à un gros match (plus de 30 points de chaque côté lors de la dernière coupe du monde). C'en fut un... Mais à sens unique. Les gallois ont déroulé comme pour mieux préparer ce quart de finale qu'ils allaient enlever une semaine plus tard. Confiants, sûrs d'eux, ils ne se sont pas affolés comme à la dernière coupe du monde. Plaisant à voir même sous la pluie d'Hamilton.


Waikato Stadium, le stade des Chiefs en Super XV


Les supporters gallois ont un très bon esprit et c'est avec une marée rouge de très bonne humeur ;) que nous avons assisté au Ireland Italy du dimanche soir. Très belle victoire des irlandais qui ne s'attendaient pas à ce que ce soit la dernière...


Ce guitariste a fait un essai pour jouer en même temps que le match. Les sifflets qui ont alors retenti ont été à la hauteur de sa prestation à la mi temps. Si vous voyez ce que je veux dire.


Samoa Fidji






Un stade bondé, une ambiance de folie, deux hakas plein de défis, des joueurs costauds, une bonne recette pour passer un bon moment. Mais, le jeu ne fut pas au rendez vous car la pluie s'est invitée sans prévenir faisant de ce choc, entre deux nations qui envoient du jeu, un feu d'artifice quelque peu mouillé...
Une déception pour des fidjiens méconnaissables par rapport en 2007. Souvenez vous de Wales Fidji à Nantes, si mes souvenirs sont bons.


En revanche, des samoans toujours plus conquérants s'appuyant sur un demi d'ouverture efficace dans la gestion du jeu et un arrière sûr (précision pour les fans, il a signé au Stade Français). Sans oublier ce flanker chevelu affamé sur chaque phase de jeu.


Ils ont gagné ce jour et auraient mérité la victoire face à l'Afrique du Sud quelques jours plus tard lors d'un match qui restera un des plus beaux de la compétition.

On l'a fait!!

Enfin, les joueurs du XV de France ont fermé le clapet de tous les journalistes insupportables dont ils étaient constamment entourés.
Bon, je leur accorde quelques critiques sur certaines décisions étranges, certains faits de jeu irréels pour des joueurs étant en coupe du monde mais pas les critiques acerbes envers le staff français.
Revenons-en à la victoire. Sacré victoire contre des anglais déboussolés par notre changement d'état. D'une léthargie honteuse face aux tongiens, nous sommes redevenus morts de faim contre notre vieil ennemi.
Beaucoup de néo-zélandais voulaient nous voir gagner. Ecossais, irlandais, gallois aussi. Et surtout, nous, fiers et tristes français d'avoir été si profondément blessés par notre manque d'appétit rugbystique depuis le début de la compétition.
Quelle joie intense!
Nous avons regardé le match dans l'un des trois pubs que compte Kati Kati. Nous y avons nos habitudes depuis le début de la coupe du monde. Mick, le barman, australien, nous aime bien ;) Ce fut particulier d'assister en premier lieu au Wales Ireland car ce duel fratricide entre nations anglo saxonnes méritait de ne voir aucune élimination à son terme. Le match fut enlevé par une envie débordante d'étonnants gallois. Ils montent en puissance. Be carefull!!
Et puis, la cerise sur le gâteau. Le coq a bouffé la rose, avec ou sans épines. Pas d'indigestion cette fois là. Et quel plaisir de voir ces anglais, si fiers par deux fois lors des deux précédentes éditions, la mine abattue et la tête basse. L'extase!
Cette victoire fut appréciée comme elle se devait avec quelques néo-zélandais du coin. Will, le pêcheur, Matthew, le surfeur, et d'autres. En comité restreint, à refaire le match et à jouer une finale France New Zealand au billard (que nous avons perdu sur une mauvaise compréhension des règles Kiwies...).
Ce soir, nous nous retrouvons de nouveau pour les deux autres quarts de finale. Mick est chaud bouillant malgré une équipe australienne en-deça par rapport au dernier Tri Nations.
C'est appréciable de trouver des gens du coin de notre âge et d'échanger sur nos visions différentes de leur pays. Ils ne sont pas très optimistes sur l'avenir de la NZ quant à la pollution qui sévit de plus en plus un peu partout. Pour preuve, un mouillage polluant d'un super tanker dans une crique près de Tauranga. Ca les rend fous! Compréhensible.
Bref, encore un peu plus fondu dans le paysage de ce pays ouvert et une fierté de penser et de dire que NON, les français ne sont pas morts et que OUI, nous avons des chances de conquérir cette coupe du monde. Par la face Nord certes, mais we don't care!!

mercredi 5 octobre 2011

Rugby!!!

Ca y est! C'est fait!
J'ai retouché de la baballe. En sortant d'une courte journée de boulot, on a décidé de dégourdir les jambes de Gilbert sur un vrai terrain de rugby. Au programme, une heure de passes et de jeu au pied (oui, les coachs, je bosse mon pied gauche ici ;) ) avec Benoit qui commence à bien s'en sortir. Je l'aide pour le rugby, il me donne des cours de tennis...
Ensuite, plusieurs personnes sont arrivées pour faire un toucher. Cette forme de rugby n'autorise pas les contacts. Pour simuler un plaquage, l'adversaire vous touche à deux mains.
Nous nous sommes retrouvés au milieu de maoris, de samoans et de... tongiens! Pas un blanc. L'accueil fut chaleureux, vous savez pourquoi! (Merci les Français!) On a joué pendant une heure et demi. En fait, le rugby ici, c'est le football chez nous. Je me répète peut être mais quand tu vois des personnes jouer au rugby en tenue de ville pour certains, ça fait vraiment le parallèle. Il touche le rugby comme on fait un foot en sortant du boulot entre potes.
Et pour continuer sur ce même parallèle, à l'autre bout du complexe sportif de Kati Kati, un match de foot se déroulait. Après notre touch, on est allé voir si l'on pouvait tater du ballon rond aussi. Mais on s'est fait cueillir à froid par un NON franc et non négociable. Comme quoi la mentalité du foot s'exporte bien... Mais j'arrête là car je connais des personnes qui vont me dire que je radote à ce sujet ;)
Autre fait, pas un blanc au rugby et pas un maori au foot. Je vais mener ma petite enquête en bon français ignorant même si j'ai quelques pistes...
J'y retourne ce soir. Rugby tous les soirs. En attendant une intégration plus officielle dans un club de rugby néo-zélandais, leur façon de jouer est appréciable. Et le fait de jouer tout court surtout. Pas un moment où il ne tente pas un geste technique délicat, où il n'essaye pas de feinter d'une nouvelle manière. C'est du jeu à outrance. Ca fait cirque Pinder (=n'importe quoi) parfois mais pas de grognements, pas de paroles déplacées parce que quelqu'un a loupé une passe. Pas d'esprit de compétition à la française. Agréable!

Aujourd'hui repos car day-off. Il fallait parce que mine de rien, je suis un peu courbaturé des jambes. Le haut ça va à force de porter des avocats toute la journée mais le bas... Qu'est ce que ça tire!
Je vais prendre le temps de vous poster les photos des derniers matchs que nous sommes allés voir. Le Wales-Fidji fut mouillé mais bercé de nombreux essais... Et puis ce Ireland-Italy, en compagnie de Gallois surxcités à Hamilton! Les souvenirs s'entassent.

C'est ça qui est bon!!