jeudi 29 septembre 2011

ZE match!!

Après l'effort le réconfort...
Au final, le week end aura duré deux jours et demi. Grâce à la grosse semaine de boulot, le patron nous a "offert" un jour et demi supplémentairede repos. Bon, on a appris ensuite que ce même boss avait des places pour LE match. Peut être ne voulait il rien louper de cette interminable journée.
Et elle fut longue cette journée. A commencer par le trajet. Deux heures et demi pour rejoindre la capitale et la Fan Zone située sur le port d'Auckland. En fait, un immense quai a été aménagé avec des boutiques, des buvettes (bien sur), des animations et surtout des écrans géants.

Petit parking envahi de vans!!


Après avoir trouvé une place (gratuite!!) pour poser le van à Victoria Park, nous nous sommes dégourdis les jambes avec un Kiwi musclé s'entrainant au pied. Pour les non initiés, il se faisait des cibles et tapait au pied dans celles-ci. Très agréable de re-toucher du ballon dans un autre contexte que sur un parking, dans la rue ou dans le spa ;)


Rues fermées!

Direction la Fan Zone et sa horde de supporters. Au menu, du noir!! Et encore du noir!! A croire que les gens ont tous un maillot des All Blacks chez eux. Un peu de blanc saupoudré de jaune, Angleterre-Roumanie oblige. Et un peu de bleu...
Ils l'attendent depuis quatre ans ce match. On en a entendu pendant toute la semaine et partout!
Osons une métaphore:
" La mer bleue scintillante au soleil et dansant aux sons des mouettes s'est retrouvée couverte d'une importante quantité de mazout agressif, collant et bruyant... On ne la distinguait plus du tout par moment."
Ai-je été suffisamment clair? Nous avons trouvé une très petite place en face d'un imposant écran à l'intérieur du Cloud, un espace dédié à la découverte de la Nouvelle Zélande. L'ambiance est bonne. Petite chorégraphie aérienne accompagnant un Haka. Chambrage en règles de quelques anglais émêchés. Kiwies agressives lors de notre installation devant l'écran. Au fur et à mesure, la température se réchauffe. Quand vient le moment de la prise d'antenne, les premiers cris retentissent, les drapeaux dansent, les flashs crépitent.
Mais ça n'est que le début. Vient le moment des hymnes. Nous sommes dans un espace clot et le chant maori puis anglais résonne. Cet hymne a la particularité (comme l'hymne sud africain) de posséder des couplets dans différentes langues. Un dans la langue traditionnelle et un autre dans la langue contemporaine, pour ne pas dire autre chose... L'hymne est repris par une très grande majorité de gens. Certains nous regardent en chantant avec du défi dans les yeux. Ils en veulent! Mais nous aussi.
Marseillaise improvisée à trois (Benoit, un français trouvé dans la marée noire et moi), debouts alors que tous les autres sont assis. Grand moment chairdepoulesque.
Puis vint le moment du Haka. Dès les premiers mouvements, les premiers mots, je sus que nous allions avoir droit au Kapa o Pango. Au Haka destructeur, celui des grands soirs se finissant par un mime d'égorgement. Le peuple kiwi était déchaîné. Et nous aussi. Quelle spectacle! Et quelle ambiance!

La sorcière Black a-t-elle jeté un sort sur les Bleus??


La suite vous la connaissez de votre TV... Et moi, je me souviendrai des regards des gens lorsque leur équipe marquait de splendides essais...


A la mi-temps, tout le monde debout pour se dégourdir les jambes...


Ils étaient contents. Ils étaient fiers. Il y avait de quoi! Quelle ambiance! Le genre d'ambiance qui même si vous ne supportez pas la même équipe vous rapproche des gens. Vous fait partagé un toast. Vous pousse à la causette à la mi temps. Vous oblige à rigoler avec ces gens ouverts, sympathiques. A l'autre bout du monde. Au pays du Haka et des All Blacks. Magique!

samedi 24 septembre 2011

Vue de la maison

Notre linge qui sèche ne vous aura pas échappé ;)


Voilà le paysage que nous offre notre petit chez nous depuis une semaine. Et encore, vous n'avez rien vu le matin. Chaque jour, c'est lever tôt pour aller travailler. Le soleil est au rendez vous au loin sur la baie. Magnifique. Je prendrai l'appareil photo pour vous montrer.
Nous partageons comme une petite maison avec quatre tchèques. Une chambre de quatre pour eux, une de deux pour nous. Une grande pièce cuisine-salon-salle à manger et une salle de bains-toilettes. Nous apprenons à nous connaître avec le temps mais on bouscule pas mal leurs habitudes. Ils sont là depuis un bon moment...
Les personnes qui nous accueillent tiennent une sorte de haras et à moins de deux mètres de la maison, les chevaux trottent. Inédit. Comme les futures leçons que l'on va prendre ;)

Départ ce midi pour le lieu de l'affrontement Bleus-Blacks. Ils en ont fait tout un foin ici. Vraiment. Ca promet. En plus, le génial Richie McCaw fête sa centième sélection. Il s'est réservé la France sur un plateau après un forfait surprenant face au Japon ;)
Un résumé de tout ça au retour...




Bon match!

mardi 20 septembre 2011

Le XV Gilbert de la semaine

Gilbert a décidé de vous faire découvrir des joueurs aux performances inédites. Enfin, c'est un vrai XV compétitif tant sur le fond que sur la forme... rugbystique ou non ;)

Voici la première édition (semaine du 9/09 au 15/09). Savourez et commentez ;)


1 : Mike (Big) McDonald : USA : Un gros, une moustache, un nom de burger, tout est dit!
2 : Marius Stincu : Roumania : Le Monsieur Propre roumain tient la barraque pour le 1er match roumain
3 : Allan Jacobsen : Scotland : Il chambre (et défonce!) son homologue géorgien pendant tout le match
4 : Courtney Lawes : England : Deux boîtes en 5 minutes et un Argentin dans l'avion
5 : Denis Antonov : Russia : Des bons coups de tête dans le tas. Que ça!
6 : Maurie Fa'asavalu : Samoa : Des boîtes, des contacts, des percus, des courses dans tous les sens.
7 : Todd Cleaver : USA (C) : Captain America version 2.0

Clever avec le ballon? Rare!
Voici  Todd Clever... le sécateur!

8 : Sergio Parisse : Italia : Partout contre les Aussies
9 : Irakli Abuseridze : Georgia : Des bonnes passes de Série... mais joue à Orléans ;)
10 : David Skrela : France : Rien à rajouter....
11 : Richard Kahui : New Zealand : Deux essais dont un en mode jambes molles. La star de la Cup!
12 : Marcelo Bosh : Argentina : Une relance du bout du monde contre les Anglais, non récompensé =(
13 : Simon Danielli : Scotland : Le nouveau William Wallace contre la déferlante roumaine
14 : Alesana Tuilagi : Samoa : 3 essais contre la Namibie... Bon Namibie, mais quand même!
15 : Israel Dagg : New Zealand : Idem que 11!

Crouch... Touch... Pause... Engage!


Vidéo prise à un moment délicat...




Marseillaise oblige!

Napier via Rotorua et Taupo

Une pluie torrentielle nous a accompagné de Tauranga à Taupo. Des véritables seaux d'eau! Une conduite donc prudente était de mise rallongeant un peu plus ce trajet à travers l'île du nord.




Nous sommes arrivés sur Napier, petit bijou en bord de mer, sur les coups de 16h pour assister à la victoire galloise sur les Samoa.
On ne rate pas beaucoup de match, nous profitons bien! Seulement deux matchs loupés depuis le début de la compétition... Dont un Angleterre-Géorgie dans la foulée, pour pouvoir profiter de la ville et de l'avant match.






Et ce France-Canada, malgré l'inquiétude de la pluie qui nous avait rattrapé une heure avant le coup d'envoi n'a pas dérogé à la règle.





Le XV tricolore a encore frappé! ...dans les dernières minutes...





Encore deux matchs à aller voir en live. Un Fidji-Samoa à Auckland qui promet!! et sur Hamilton, Fidji-Wales qui promet tout autant.


Gilbert au SPA



Dans notre précédent "chez nous", un camping 4 étoiles pas trop cher à Waihi Beach, notre ami a voulu piquer une tête... Bien lui en a pris, il ne s'était pas lavé depuis un bon moment...

mercredi 14 septembre 2011

Rugby Décalé

Afin de suivre toute l'actualité de la World Cup et du rugby international en général, allez jeter un coup d'oeil au Rugbynistère. Un site français, complet, sur le Rugby.

Mes voyages rugbystiques m'ont permis de rencontrer Maxime et Nicolas, les fondateurs de ce site à l'analyse décalée. J'ai d'ailleurs été arbitré par Maxime à Stockholm deux années de suite. Des personnes passionnées et sympathiques qui partagent leur passion de l'Ovalie de belle manière.

Un peu de pub entre amis ne fait pas de mal...

Un peu de musique dans ce monde de brutes


En pleine World Cup, les mp3 des joueurs de rugby tournent à plein régime avant les matchs. Au vu des efforts à fournir sur le pré, je devine certains airs ou groupes. The Prodigy, Rage Against The Machine, AC/DC, etc...
Voici une petite chanson de Fat Freddy's Drop, un groupe néo-zélandais originaire de Wellington, repéré par Benoît.
D'inspiration reggae, dub, roots, laissez vous porter par Hope, la chanson ci dessous.
Un véritable régal pour les oreilles.




Dites moi si ça vous a plu et j'irai de nouveau à la pêche aux découvertes.

Coromandel Peninsula (suite)

La côte Est de Coromandel Peninsula a, dès la nuit tombée, été plus hospitalière. Pour preuve une lumière venue d'un autre monde pour le coucher de soleil à Hahei. En fait, le soleil se couchant à l'Ouest, nous n'avons pas vu en direct le soleil tombé dans la mer, comme sur Ninety Mile Beach la première semaine. Ici, c'est une lumière qui a traversé tout le pays comme venant à nous...




En revanche, je vous laisse deviner le matin au réveil. Une explosion de lumière. Sur la mer, sur le sable de la plage, sur les falaises alentour, sur les quelques îles placées devant nous.



Cela augurait d'une bonne journée. Pas décu. Marche de deux heures le matin pour se rendre à Cathedral Cove, une plage perdue digne de l'Océan Pacifique (Ah mais c'est l'Océan Pacifique!!) avec des galeries creusées à même la falaise et une généreuse cascade.




Ensuite, direction Hot Water Beach, plage sur laquelle on peut se creuser soi-même sa propre hot pool (spa) chauffée par une source d'eau chaude en direct du sous-sol terrestre. Seulement, l'accès de cette source particulière se fait à marée basse. Manque de pot. Mais ça sera pour une prochaine fois[...]!
La descente sur Bay of Plenty, lieu sûr pour trouver un travail, s'est faite ensuite par Waihi.


Magique!






Waihi était la place de la ruée vers l'or néo zélandaise. Et ses alentours aussi. Pour preuve la balade de trois heures vers d'anciennes mines d'or que nous avons fait dans la foulée.







Tracé d'un chemin de fer désaffecté, tunnel d'un kilomètre de long, galeries à ciel ouvert et paysage à couper le souffle.

Ça rappelle les mines de la Moria dans un blockbuster réalisé par un néo-Z ;)


Passé plus d'un kilomètre à marcher dans un tunnel à la lumière tamiseé...
Pas conseillé aux claustrophobes!





Depuis, nous n'avons pas quitté le coin. L'usine est à une vingtaine de kilomètres de Waihi Beach ou nous squattons un camping le temps de trouver une maison ou un appartement à louer. Presque trouvée la perle rare, je vous tiens au courant...

lundi 12 septembre 2011

Coromandel Peninsula (début)



Coromandel Peninsula est une péninsule (n'est ce pas!!) qui fait face à Auckland. Séparés par Firth of Thames, ces deux morceaux de terre n'ont rien à voir. D'un côté Auckland l'urbaine, de l'autre Coromandel, une petite ville, la sauvage.


Les routes sont toujours aussi tortueuses et c'est une véritable torture pour notre Van de monter et descendre des collines au paysage soit luxuriant, soit dévasté par d'anciens incendies.
Quoiqu'il en soit, la transition Nord Sud de l'île du Nord commence bien.









Après un arrêt 'match de rugby' à Thames, où deux équipes (cadets) s'arrachaient le cuir, nous avons essuyé un vilain temps de chien.








Toute la remontée du côté ouest fut faite sous un ciel menaçant, un vent violent et de la pluie persistante.



Cette route était particulière car quasiment à même l'eau. Seuls quelques mètres de hauteur et un muret ridicule nous séparaient des vagues se déchirant sur les rochers.







Petite île à la tombée de la nuit (Hahei)

samedi 10 septembre 2011

Magique!


Jattendrai d etre pose plus tranquillement pour vous rqconter ce premier match et ce debut de coupe du monde. et aussi un clavier francais avec accent et signe de ponctuation...
il est 00h35, nous attendons notre bus qui nous ramenera du cote de Tauranga dans notre backpacker dauckland. il arrive a 8h!


dans la queue pour aller aux toilettes a la mi temps, je tombe sur un Catalan. la classe!!!





une petite surprise pour vous... en avant premiere du prochain post...

...des stars en live...


jeudi 8 septembre 2011

Problèmes de Mathématiques

... Pour les plus courageux...

Afin d'éviter de puiser dans les réserves de suite. Coupe du monde oblige. Boulot trouvé à Kati Kati.
Une usine d'empaquetage d'avocats nous a rencontacté très vite après notre venue pour nous proposer du stacking.




Je colle une étiquette sur un carton de 32 avocats, ou 28. Cartons préparés par quelqu'un devant nous. Je prends le carton. j'en dispose 5 ou 8, ça dépend du carton, sur la palette. Je fais 23 lignes. Combien de palettes? Combien d'avocats?
Sachant qu'un avocat pèse en moyenne 300g, combien je porte par carton? Combien pour faire une palette?
Combien d'étiquettes je colle?
Je fais 3 palettes de 23 lignes avec les cartons de 32, combien par journée?
Je fais 5 palettes de 11 lignes avec des cartons de 28, ou j'en mets 8, combien par journée?
Combien par semaine (6 jours sur 7)?

Nous avons deux pauses d'un quart d'heure et la pause du midi de 30 minutes. A mon avis, il y a beaucoup de Français qui raleraient ;)

Très vite, des photos de notre escapade sur Coromandel Peninsula. Un très très bel endroit. Vous allez en prendre plein la vue!!

Et puis, déjà la Coupe du Monde, la pression monte. On se fait charrier, mais étant donné qu'ils ont un peu peur de nous, j'use du "wait & see the final". Ai-je raison d'y croire?

Après France-Japon et France-Canada. Peut être la vue en live du stade d'un beau Fidji-Samoa!! Deux hakas pour le prix d'un...

Cooomeee OOnnn!!



mardi 6 septembre 2011

Transition

Au revoir le Northland! Après l'expérience presque réussie de la découverte des All Blacks chez eux, nous voilà de nouveau sur la route pour un trajet long et astreignant. En effet, passer du soleil de Bay of Islands à … l'inconnu, ça fait peur. Enfin presque.


La route est longue mais toujours entourée de paysages fascinants. Les lacets de celle-ci ajoutée au bruit particulier et à la vitesse de notre van adoré dressent presque un portrait nostalgique. Des sentiments de fin de vacances. Heureux mais tristes à la fois. Avec qu'une idée en tête, y retourner rapidement.
Tandis que nous descendions vers le Sud, derrière nous, au loin, de sombres nuages s'amoncellent en de gros amas gris annonciateurs de pluies diluviennes. Et dire que c'est derrière nous.
Ce qui est bien avec ces phénomènes météorologiques, c'est que l'on peut leur donner du sens. Un sens qui appartient à chacun de nous. Propre à ce que l'on ressent. Au fond, le ciel et moi sommes d'accord. Tristes à en pleuvoir mais heureux du nouvel inconnu vers lequel cette route nous porte.




Passage d'Auckland à la tombée de la nuit... Wouahou!!

Gilbert joue à cache-cache...



Saurez vous le retrouver?




Gilbert fait la cuisine...




 
A vous de deviner ce qu'il nous mijote??
Attention c'est très très dur ;)

Fiasco




Le rendez vous tant attendu a bien eu lieu... C'était sans compter sur les centaines d'autres fans amassés devant le pittoresque club house du Kaeo Rugby Club. Bon. Notre Gilbert a bien été griffé, c'est le principal. Mais que ce fut dur!
A peine arrivés, le speaker annonce encore 10 minutes de signatures et photos en tous genres. La barbe! Une queue monstre... C'est râpé... Après l'avoir attendu 3 dodos! Rendez vous compte le sentiment de frustration, d'impuissance d'échouer si près du but.
Seulement, ils ne se doutaient pas qu'un coup de Trafalgar se tramait... Usant de mon meilleur anglais et d'une pugnacité sans limite, aidé du fidèle Benoît, j'amadouai le vieux monsieur de la sécurité à coups de « Sir », « je n'ai pas fait 18000km pour louper ma dream team de si peu ». Enfin, la dernière estocade leur fut fatale. Des Scrogneugneu en français les firent définitivement plier. Seulement, les joueurs n'acceptaient plus personne. Soit. Alors, comme on passe une relique sacrée, je mis dans les mains de ce même vieux monsieur, Gilbert, qui allait enfin pouvoir recevoir une absolution digne de ses propriétaires.
J'en fais trop??? Et alors!!
Owen Francks et Piri Weepu ont signé le ballon tandis que Sonny Bill Williams s'était déjà éclipsé.
Tant d'entêtement seulement pour ça vous dîtes vous. Et bien oui, car quand on se rend à l'autre bout du monde dans le pays qui respire le rugby avec une équipe aussi mythique, on se doit de faire toutes les choses permises possibles.
A noter également, la réduction de 2$ sur des sandwiches oeufs bacon!


jeudi 1 septembre 2011

Broadwood Rugby


C'est beau hein?! Et il y en a partout...

Gilbert

On a trouvé quelqu'un sur la route.
Une personne sympathique. Une rencontre comme les façonnent les voyages.
Un jeune homme nommé Gilbert. Il ne vient pas de Chine comme nombre de ses congénères mais d'Inde. Ça change.
Toujours volontaire pour passer un bon moment. Pas très bavard. De toute façon, notre anglais aurait eu raison de sa conversation... Il ne sait pas quelle voie emprunter dans la vie. Sa trajectoire est très changeante. Il ne chôme pas question vie de groupe. Prends même des tours de conduite. Il nous manquait un Gilbert dès que nous avons touché le sol néo-zélandais. Il va passer beaucoup de temps avec nous. Surtout que la saison de rugby commence QU'EN février... ='(



...Gilbert sera notre fil rouge si vous le voulez bien...

Routiers du graviers





L'aventure a commencé. La vraie. Celle qui fait battre le coeur. Qui laisse place à l'inconnue.



Après une nuit en plein champ, il a été décidé de randonner. Une petite rando d'une heure sans soucis. Sans grandes difficultés. Juste s'impressionner encore de la végétation luxuriante digne d'un décor d'un très bon film sur les dinosaures ;) Et pour cause, les Kauris, ces arbres multi centenaires étaient une espèce présente du temps de nos ancêtres reptiliens.
Après cette promenade de santé, direction des gorges près de Road 1, la première route que nous avons emprunté pour monter à Cap Reinga.


Petit rappel: nous restons dans le nord de l'île du nord afin d'assister à la venue des All Blacks dans une petite ville. L'événement!
Donc, après avoir épluché certains guides, Mangamuka nous attend. Une route qui coupe la Nouvelle Zélande d'est en ouest est indiquée sur notre carte (récente la carte hein!!), une route indiquée comme ayant des passages non goudronnés. Pour en avoir emprunté un bon nombre depuis notre arrivée, ces routes ne laissent pas apparaître de grosses difficultés, si ce n'est le ralentissement que les graviers imposent. Ni une, ni deux, on fonce.
Route agréable. Paysages (je sais que je me répète mais bon...) vierges d'une beauté pure. Brute. Et notre route qui commence à secouer. Qui commence à monter. Qui gravillonne. Bon, je vous un fais un dessin ou vous avez compris?
Pas de drame, si ce n'est pour le bas qui moteur qui a graaaatttté et les pneus qui ont bien chauffé. Et pour notre temps passé dans le van aujourd'hui.
Au final, pas de gorges, carte qui s'est plantée ou nous ;) mais davantage la carte hein!
Une journée placée sous le signe de l'attente. Bercée par une appréhension routière intense!!

Bon, les Blacks n'ont qu'à bien se tenir. On ne les a pas attendu pour rien.


Bonus

Haruru Falls

Petite cascade délicieuse sur le chemin de Waitangi


Waitangi


Il fallait bien que cela arrive... Après 10 jours passés ici, pas une goutte de pluie. Beaucoup de soleil, quelques nuages, un soupçon de brouillard le matin mais pas de pluie. Elle aura attendu l'après midi du deuxième jour de visite de Bay of Islands, un haut lieu touristique de Nouvelle-Zélande. Et pour cause, une baie magnifique, emplie d'îles, d'îlots, de presqu'îles, bref, d'îles en tout genre, vous l'aurez compris.
Premier jour à Bay of Islands, en passant par Keri Keri, et encore des panoramas impressionnants. Des vagues déferlantes sur de petites criques. Des vols d'oiseaux en pagaille. Une petite brise fraîche rappelant qu'ici, c'est l'hiver quand même. Le soleil se démultipliant au contact de l'eau pour donner une myriade d'éclats lumineux. On se croirait dans une publicité pour un long et paisible voyage. La pluie en moins maintenant!!



Treaty House:

Un temps maussade appelle à la visite de lieux fermés. Nous avons donc découvert Waitangi (pas si fermé au final). Le lieu de naissance de la nation néo-zélandaise. Le site sur lequel Maoris et Britanniques ont signé ensemble, le traité de Waitangi le 6 février 1840. Traité qui permet aux tribus maories de jouir de leur territoire sous la protection de la couronne britannique. Une sorte d'arrangement à l'amiable. Oui, mais... Pour m'être un peu informé avant de partir, la traduction de ce traité en maori n'est pas identique à l'original anglais qui est, pour faire vite, une sorte de dominion sur la Nouvelle-Zélande. En gros, la population locale initiale n'était plus maître chez elle. Et une de plus! Bon nombre de tours de passe-passe identiques ont été perpétrés par les nations européennes au XIXème siècle, mais je ne vous apprends rien.
Pour la majorité des néo-zélandais, c'est un lieu très important. Les cultures anglo-saxonne et maorie sont rassemblées sur une colline dominant Bay of Islands. Deux bâtiments, de chacune des cultures, sont érigés pour montrer qu'il n'existe maintenant qu'un peuple en NZ. Un mât imposant laisse flotter au vent les drapeaux néo-zélandais. Solennel.




Le reste de la journée a été faite de baignades dans des eaux chaudes et répugnantes (vous m'avez bien lu) à Ngawha Springs. Sources d'eau chaude dans un environnement assez hostile. Après avoir été écoeuré un moment par l'odeur et l'aspect désuet de l'accueil, on a décidé de se lancer (pas trop vite quand même, des bains atteignaient plus de 50°c).
« Pas fait plus de 18000km pour enfiler des perles! »
Maintenant, c'est recherche d'un petit job sur 3-4 jours pour s'occuper avant la World Cup.
Ah et oui, au fait, les All Blacks viennent s'entraîner dans le coin vendredi... ;)











… j'y vais avec le maillot de Perpignan ou pas?