samedi 10 mars 2012

Christchurch, enfin...

La boucle est bouclée. La route Queenstown-Invercargill-Dunedin-Christchurch finit. Détails de ce nouveau périple un peu plus tard... Mais d'abord, Christchurch!

Froid dans le dos...


Après avoir entendu des descriptions de cette ville durement touchée par de nombreux tremblements de terre depuis maintenant plus de deux ans et un gros choc l'année dernière, j'ai enfin pu me rendre compte moi même de son état.
L'entrée sur Christchurch est d'abord bordée de multiples magasins et centre commerciaux. Une sorte de gigantesque zone industrielle linéaire. Puis, plus on se rapproche du centre, plus on voit de terrains vides cotoyés les enseignes et leurs parkings. La terre y est retournée et on peut voir des morceaux de béton jonchés le sol.

Toute la zone rouge est fermée au public


Le centre est lui même fermé (Red Zone) et visible seulement derrière de grandes volées de barrières métalliques. Le son des machines de chantier retentit dans ce vide un poil gênant. De nouveaux quartiers fabriqués en containers ont pris place proche du centre. Au loin, on aperçoit Cathedral Square, l'un des monuments phares de la ville. Celle-ci ne devrait d'ailleurs pas être reconstruite totalement, voire définitivement disparaître tout comme le flambant neuf stade des Canterbury Crusaders, l'AMI Stadium.
Les assurances sont très peu enthousiastes pour reconstruire rapidement car la terre tremble souvent et à des échelles non négligeables. Un quake de 3,8 a eu lieu lors de notre visite mais nous ne l'avons pas ressenti.
Cette ville a une apparence plate ce qui diffère de Dunedin ou d'Auckland. Toutefois, on aperçoit au Sud Est, les hauteurs de Banks Peninsula.

Un design soigné malgré les matériaux utilisés


Finalement, on se rend compte que cette ville est encore bien vivante par les coureurs, les joueurs de netball et les rugbymen qui l'occupent du matin jusqu'au soir. Sans parler des marcheurs qui parcourent les allées du jardin botanique. Et aussi, des centres commerciaux bondés qui gravitent autour du centre fermé.
Bref, je crois aussi sur parole mon collègue tongien, Nitti, qui m'affirme que Christchurch bouge toujours par ses night clubs et pubs renommés.

Les devantures des magasins bloquées, un centre ville fantôme...
Après le départ d'Olivia, repartie en France, je suis actuellement "builder" (traduction que j'aime bien, constructeur) à Timaru, 160 kilomètres au Sud de Christchurch où j'ai quasi repris une vie normale. Rugbyman, travailleur, sédentaire.

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